Pour fêter l’arrivée du printemps Kyomaï vous propose de découvrir ou de redécouvrir les toiles de deux célèbres peintres et la profonde inspiration qu’ils ont trouvé à travers, entre autres, les estampes de l’artiste japonais Utagawa Hiroshige.
Claude Monet et Vincent Van Gogh ont collectionné pendant de nombreuses années les estampes japonaises très populaires en occident à la fin du dix-neuvième siècle et celles-ci ont fortement influencé leur art, ainsi que de nombreux autres peintres de cette génération. Camille Pissaro voit même en Hiroshige un impressionniste « Admirable, l’exposition japonaise. Hiroshige est un impressionniste merveilleux […] ces artistes japonais me confirment dans notre parti pris visuel. »
Ce japonisme est évident dans les Amandiers en fleurs (1890) de Van Gogh influencé par la Pruneraie à Kameido (1857) qu’il a par ailleurs copié Japonaiserie: prunier en fleurs (1887). Claude Monet crée à Giverny son jardin japonais en 1890, objet de ses oeuvres les plus célèbres. Le Bassin aux nymphéas (1899) s’inspire de l’estampe A l’intérieur du sanctuaire Kameido Tenjin (1857) d’Utagawa Hiroshige.
Amandiers en fleurs (1890) de Van Gogh / Droits: Van Gogh Museum (Amsterdam, Vincent van Gogh Foundation)
Pruneraie à Kameido (1857), Japonaiserie: prunier en fleurs (1887) de Van Gogh / Droits: Honolulu Museum of Art, Van Gogh Museum (Amsterdam, Vincent van Gogh Foundation)
A l’intérieur du sanctuaire Kameido Tenjin (1857) d’Utagawa Hiroshige, Bassin aux nymphéas (1899) de Claude Monet / Droits: Brooklyn Museum of Art (New York), Musée d’Orsay (Paris)